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« La musique est la langue des émotions. »
                                                                             Emmanuel Kant

Le philosophe ne se doutait probablement pas que sa maxime trouverait un écho thérapeutique un peu plus de deux siècles après sa mort !  Pourtant, c'est bien de cela qu'il s'agit : les émotions, accompagnées de leur cortège de manifestations humaines liées pour partie à notre psyché et à notre mental, axe central de la thérapie par les sons : expression, sensations, communication.

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L'art-thérapie à médiation sonore

La médiation

L'expression médiation sonore indique que le matériel  utilisé dans cette discipline est constitué de l'ensemble des phénomènes vibratoires acoustiques - tant ce que nous produisons que ceux qui peuplent l'espace dans lequel nous baignons en permanence - non réductibles à la seule musique, comme on a coutume de le penser trop souvent, qui constitue déjà une organisation des sons selon des règles précises. Il existe à tout le moins deux types principaux de médiation sonore :

La musicothérapie active :

La musicothérapie est dite« active» lorsqu'elle propose des dispositifs de travail thérapeutique privilégiant la production sonore  et musicale, l'improvisation et la créativité (instrumentale et vocale).

Les éléments musicaux (pulsation, rythme, mélodie, timbre, harmonie, intensité...) sont utilisés afin de permettre au patient de s'exprimer, de communiquer et de créer  des liens tout en accomplissant un travail de structuration identitaire.

 

La musicothérapie réceptive :

La musicothérapie est dite «réceptive» lorsqu'elle propose, au sein d'une  relation thérapeutique, des dispositifs fondés sur l'écoute faisant appel à une association libre et à une élaboration psychique.

Elle s'appuie aussi sur les effets psychoaffectifs et psychophysiologiques de la musique, mis en évidence actuellement par les travaux en neuropsychologie et neurobiologie.

Qui suis-je ?

Philippe Cognard ou Philippe Claire ? Les deux mon capitaine !

Il y a de cela de nombreuses années, j'ai opté pour un pseudonyme pour passer à la radio. De fil en aiguille, mon carnet d'adresses professionnel s'étoffant et certaines personnes ne connaissant que Philippe Claire, cette double identité, utilisée pour différencier mes activités, me suit toujours.

Peu importe pourrais-je dire ! L'essentiel étant dans le mot création, ou créativité, comme vous préférez. Pour plus de détails, je vous renvoie à ma biographie. En résumé, l'on s'accorde à dire que je suis  né avec une âme d’artiste. J'ai beaucoup de chance de pouvoir m'exprimer à travers la musique, les mots et les images animées. 

Quelques pistes sur ma formation.Vers l'âge de 10 ans je découvre les claviers électroniques et le piano acoustique, suivent des études musicales au conservatoire d'Orléans durant lesquelles j'apprends l'orgue à tuyaux (dit liturgique), l'harmonie, les percussions et parallèlement la batterie dans une école Dante Agostini.  En 2012, j'obtiens un diplôme de musicothérapeute à l'université Paris-V-Descartes. Il est intéressant de noter que cet établissement d'enseignement supérieur est accolé à l'hôpital Sainte-Anne (Paris), berceau historique de la thérapie par l'art. J'ai perfectionné cette formation par des stages corps/voix, Makaton, technique de libération émotionnelle... Mon goût pour le monde sonore m'a fait m’initier aux techniques électroacoustiques et décrocher également un diplôme d'ingénieur du son à l'EMC de Malakoff.


je précise qu'en tant qu'art-thérapeute je reprends à mon compte la définition officielle du métier : Le musicothérapeute s'inscrit dans une démarche de soin, d'accompagnement ou de soutien psychologique. Il possède des compétences confirmées dans le domaine musical, une pratique musicale régulière et des capacités d'improvisation instrumentales et vocales. Il a suivi une formation spécialisée en musicothérapie. Il connaît  et applique les règles éthiques et déontologiques de la profession et travaille dans le strict respect du code de déontologie.

Les ateliers

Il n'est nul besoin de connaître la musique pour pratiquer la médiation sonore, bien au contraire ! Même si mon expérience me conduit davantage vers un public en situation de handicap - physique, mental ou psychique - comme le dit un cadre de santé, la musicothérapie est bonne pour tous :

Philippe assure par le biais d'un éveil sonore, l'apprentissage de la parole, de la communication et de la nécessité du lien pour les patients. Le rythme, la mélodie, la sensation éprouvée, permet  à la patientèle de découvrir des émotions, des plaisirs, du lâcher prise, de se redynamiser, d'oublier pendant quelques instants les soins et leurs angoisses et donc de redécouvrir le plaisir et le sourire ! (Clinique psychiatrique du Pont de Gien).

Le modèle d'atelier proposé (en groupe ou en individuel) s'articule autour de quatre axes principaux : expression, émotion, sensation, communication. L'être humain étant complexe et multiple, il est employé des procédés holistiques : apprentissage et écoute du silence, utilisation de la relaxation par des mouvements, des respirations, ainsi que d'autres techniques empruntées à la méditation et au yoga. L'usage de la voix, notamment dans un souci d'améliorer la prosodie, peut prendre la forme d'onomatopées, de borborygmes, d'amusements entraînant le souffle, d'un échauffement des cordes vocales ou de jeux de diction (harmonisation corps/voix). Il est parfois pratiqué une gestuelle accompagnant la production des sons expressifs conjointement ou non à des déplacements dans l'espace (spatialisation des sources).

Les dialogues instrumentaux et vocaux, lorsqu'ils sont enregistrés, sont réécoutés dans la même séance ou pendant la suivante, offrant ainsi un moment de verbalisation autour de la production (traces).

Lors des séances individuelles l'accent est mis sur ces rubriques :

• écoute musicale personnalisée

• écoute attentionnelle - techniques de méditation et de yoga

•  TLE/EFT (technique de libération émotionnelle)

• amélioration de la boucle audio-vocale, de la prosodie, renforcement du système phonatoire pour la voix chantée ou parlée, ainsi que de la mémoire, notamment avec l'utilisation du casque Forbrain.

Tarifs 2024

Adhésion annuelle à l’association Thaurus, indiv. : 10 € - Entreprise, collectivité, institution… : 85 €

Heure d’atelier : 60 € TTC + kilomètres AR (0,50 €/km)

Contrant de prestation longue durée (+ de 6 mois) : sur devis

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